Je vois une à une tes lumières,
Mon amour, tatoue-moi par-dessus,
Sous ta lanterne, sur ma luxure,
Avec ton compas dans mon derme
Imprime, exprime,
comme un unique surplis,
Je vois dans ton trait ce qui est beau
La pointe nue aux encres de peau
Forme le plus beau des trios
Tatou Tabou,
Et pourtant
tu enseignes au merle ,
La flexion et l’extension
Même dans ce parc où j’étais encore
A me demander enfant,
Quelle était ma raison
Flexion,
Je cherche ton regard,
Tension,
Ton trait sans effort
Passion,
Des jours à étudier mon corps
Allongée dans mon brancard
Viva la viva
Tu le cries en dansant,
Des gitans, des gitanes ensorcelants,
Et jamais tu ne te laisses attraper,
Courir toujours plus loin
Pour t’échapper,
Maintenant
Le k dort dans la radio
Et mes mains sont vides
Sans ta présence
Je dois me trouver un sac à main
un sac à vin
Outre chef,
Et cracher le morceau
Sans offense.
Tu enseignais au merle
La paroles du bon
Dans le parc où j’étais
Encore petit hérisson
Reviens, va-t’en,
je ne peux plus attendre,
Ton absence est une résolution
qui me tourmente.
Éteins une à une les lumières.

Série Ainsi soient-elles
Musique, texte et voix : Laureth Sulfate
Enregistrement Studio : Purple .B
© Laureth Sulfate 2025